Bblala toi même!

Pour toutes celles qui liront ce billet, non ce n’est pas parce que je viens à peine de mettre le bout du pied chez les trentenaires que j’ai une envie subite d’enfanter!!! Ceci dit, ça ne m'empêche pas d’apprécier le nouveau bébé de Stéphanie Blanchet, BBlala, une collection prêt-à-porter pour poupons et enfants avec du mordant et surtout avec d’autres couleurs que le bleu poudre, le rose pâle et le jaune serin. Avec des slogans comme : « Est-ce que cette couche me fait un gros derrière? C’est moi la reine de la nuit ou J’ai passé 9 mois en dedans », vos rejetons auront tout pour vous voler la vedette! Disons que ça change des Winnie the Pooh que l’on voit sur tous les vêtements des petits.

On a personal note…

Bonjour chères Modemoizelles,

Ce week-end, je suis passée à une autre tranche de vie, eh! oui le dirty thirty! Plus jeune, j’appréhendais ce moment : le mid-life crisis drama avec ses questions existentielles du genre : «Mais que fais-je sur cette terre ? Quelle est ma mission ? Vais-je pouvoir m’acheter une autre paire de Louboutin avec ma marmaille sans me sentir coupable ??? ». Mais à vrai dire, depuis quelques temps, je me sentais de plus en plus prête à sauter à pieds joints dans cette nouvelle période de ma vie.

Alors, afin d’y entrer avec grâce, la veille de mon anniversaire, avant de me coucher, je me suis beurrée la binette de crème de nuit (ok people, I know that Black don’t crack, but still I didn’t want to take any chances !). Le jour de mon anniversaire, Special K, ma copine, m’a arrachée des bras de Morphée en criant: « Bonne fête mon amie !!! ». Et moi de lui dire: « Que fais-tu ici ? Tu n’es pas à Toronto ??? – Tu pensais sérieusement que j’allais manquer ça ?!? – Ben r’garde, je vais aller me brosser les dents quand même. – Non ! laisse faire, aujourd’hui on se brosse les dents au champagne. » Et pouf ! On fait sauter une Veuve Cliquot à 9 heures du mat! Franchement, si c’est ça la trentaine, j’aime !

En début de soirée, je rencontre mes copines chez Lulu. On a dégusté toutes sortes de moules et le vin coulait à flots ! Vraiment une belle soirée. Et là, Special K proclame que je dois ouvrir mes cadeaux, now! (she's a bit bossy!). Encore des surprises ! Le premier sac à surprise contenait un porte-documents et un porte-cartes en cuir pour les buzy women like me, c’est ce que ma cousine m’a dit !!! L’autre sac, un guide de voyage pour Paris signé Louis Vuitton et, pour clore le tout en beauté, une boîte contenant 10 cartes cadeaux de 50 $ (faites le calcul) de Mastercard !!! What !!!

I love being in the dirty thirty !!! I have the best friends and family in the world !!! Some were missing but they were in my heart. I love you guys.

Quelques pas à Paris

Mardi, le 23 mars était jour de première pour le documentaire Quelques pas à Paris. C’est un ami, Ezra Belotte-Cousineau, qui l'a réalisé. J’ai demandé à ma copine de bien vouloir m’accompagner à la Cinquième salle de la Place des Arts. Nous sommes arrivées avec presque 30 minutes d’avance et il n'y avait que quelques personnes devant nous. On a donc décidé d’aller errer au Complexe Desjardins. Vingt minutes plus tard, il y avait foule! Bref, on a quand même pu se trouver une place. Quelques minutes après s’être assises, une dame nous a présenté les 2 projections que nous allions visionner : Sidi Larbi Cherkaoui – Rêves de Babel suivi de Quelques pas à Paris. Le premier documentaire était plutôt monotone; je me suis même surprise à donner 2 ou 3 coups de tête. La soirée ne s'annonçait pas très bien pour moi.

Deuxième représentation, c’est au tour d’Ezra. Il monte sur la scène nous présenter son opus. C’est avec réserve qu’Ezra nous raconte son voyage avec les Grands Ballets Canadiens à Paris pour le festival Les Étés de la Danse. C'est avec modestie et gêne qu'Ezra s’excuse d'avance auprès des danseurs et de toute la compagnie de ne probablement pas leur rendre justice avec son documentaire.

Quelques pas à Paris s’est avéré être un documentaire à l’image du réalisateur: amusant, imprévisible, profond, précis et intime. Les reflets des pas de danse sur la verrière du Grand Palais, la musique sublime qui guide leurs pas, sans oublier l'habile montage du réalisateur qui, voulant témoigner de la virilité et de la puissance des danseurs de la compagnie, nous les montre soulevant et faisant virevolter leur partenaire sur la musique de James Brown This is a Man’s World, quoi de plus beau ?

Bref, Ezra nous a vraiment transporté sous sa lunette pour nous faire découvrir des danseurs bouffons, estropiés, fatigués, mais surtout passionnés. On a découvert Les Grands Ballets Canadiens sous un angle beaucoup plus accessible et sensible. La narration faite par Ezra a également su teinter le documentaire de couleurs sombres et vives, ternes et éclatantes.

Le film terminé, la foule a acclamé Ezra pour son travail minutieux, captivant et juste. Maintenant fier de son œuvre Ezra a remercié son public d’un regard plus affirmé, satisfait et sûr de lui-même. Pas mal pour une première !

Ma copine et moi allons nous acheter des billets pour aller voir les Grands Ballets. Ça c’est de la bonne propagande pour une compagnie Ezra, faut croire que tu n’as pas vraiment quitté le milieu de la pub !

Prochaine représentation au cinéma ONF le 27 mars à 21 h.

My name is Denis Gagnon

Pour marquer ses 10 ans de métier, Denis Gagnon nous ouvre la porte de son atelier dans le documentaire Je m’appelle Denis Gagnon alors qu’il pare sa dernière collection. Il nous convoite dans son univers de la mode et pour se faire, Khoa Lê, le réalisateur du documentaire, nous transporte derrière les grosses lunettes du styliste et nous laisse voir un milieu pas si glamour et surtout un Denis passionné, personnel et écarté dans le sous-sol de sa résidence devenu atelier de couture.

À ne pas manquer!

P.S La représentation du 21 mars au Musée des Beaux Arts est complète ! Il y aura une autre représentation le 27 mars à la Cinquième Salle de la Place des Arts.

Décandence de couleurs

Encore cette année, Tim Burton nous a fait rêvasser en nous présentant le remix excentrique du film basé sur le roman de Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles un film fantastique, psychédélique et surtout haut en couleur.

Sephora rend hommage à la créativité du réalisateur en créant un coffret d’ombres à paupières aux couleurs frétillantes. Mesdemoiselles, voici là une palette de couleurs qui saura égaillées les journée tristounettes.

P.S Attention aux excès!

Too skinny...too fat?

Durant la SMM, j’ai été enchantée de voir défiler 2 ou 3 mannequins un peu plus en chair : c’est-à-dire avec de bonnes cuisses et un bon galbe de fesses! Bon ok, quand je dis « un peu plus en chair » je veux dire qu’elle portait peut-être du 4 au lieu du 0... ou du -1 pour certaines! Je crois que c’est un début. N’empêche que j’en ai vues quelques une à qui j’avais envie de dire : Euh! tu peux aller te goinfrer de burgers et demander un extra avec ça S.V.P!!! Ça ne te fera pas tort.

D'ailleurs, la modèle Coco Rocha parle de la discrimination qu’elle vit de la part de certains stylistes. D’après les standards de la mode, elle aurait un surplus de poids! Elle porte du 4!!! Lisez l’article du New York Times à ce sujet.

SMM jour 4: Compte rendu

Toute bonne chose a une fin n’est-ce pas? Soïa & Kyo nous ont présenté une collection digne de Soïa & Kyo, avec un élément en moins : Allez hop! on vire les gros boutons! Ils ont plutôt misé sur les textures molletonnées, les cuirs et le tweed. Les collections de Soïa & Kyo se ressemblent de saison en saison, mais la formule semble faire l’affaire!

Pour clôturer la SMM, pas de surprise : Sir Denis Gagnon (on lui accorde le titre de Sir) nous a dévoilé sa collection A/H 2010-2011. Sir Gagnon s’est clairement démarqué des autres designers par sa précision, son souci du détail, sa rigueur et son originalité. Dès le début, il nous a transporté dans un univers Star Wars/années 30, notamment par la coiffure des jeunes demoiselles et les franges omniprésentes dans les pièces de sa collection. Les modèles ressemblaient à des Princesse Léa, mais en un peu plus coquines! Toute la collection a été méticuleusement créée. Le type, il bosse fort! Non mais, à défaut d’être parfait, Sir Gagnon doit souffrir d’un trouble obsessionnel!!! Regardez les détails de ses robes: à en couper le souffle.

En tout cas, son délire ne me dérange guère! Tout était irréprochable, à part le délai avant que sa représentation média ne débute. Son mécontentement s’est d'ailleurs fait entendre par la voie de son crieur qui a vivement annoncé au public : « Veuillez noter que le retard n’est pas causé par l’équipe de Denis Gagnon! ». Ok! le message est clair!!! Mon hic perso : peut-être un peu redondant l’histoire des fermetures à glissière qu'il nous a présentée la saison passée! Pour clore le défilé, Sir Gagnon est venu saluer ses fervents admirateurs qui l’ont ovationné. Il a couru faire la bise à sa maman qui était si fière de son p'tit gars d'Alma!

Grand merci à Mister Max pour les photos!

Chapeau Sir Gagnon!

SMM jour 3: Le Showroom

La semaine de la mode tire à sa fin. Hier était la dernière journée de montre dans le showroom. Pour la 18ème édition de la SMM, Alejandra Urra, gestionnaire des relations commerciales du showroom, me disait avoir convié 300 invités et acheteurs potentiels à découvrir ou redécouvrir nos designers Québécois.

En me promenant dans le showroom, j’ai bavardé avec la représentante de Coccolilly. C’était leur première participation à la SMM et sûrement pas leur dernière. Dans quelques semaines, Coccolilly sera à la Semaine de la mode de Toronto.

L’automne dernier, Angie Johnson, designer de l'étiquette Norwegian Wood a collaboré avec l’illustratrice Paule Trudel sur une mini-collection pour Top Shop. Pourquoi je vous en parle? Imaginez-vous qu'en poursuivant mon trajet, j’ai capté des bribes d'une conversation entre Angie et Paule, toutes deux assises à côté des confections de NW. Scoop : Top Shop aurait lancé un important ordre d’achat pour NW pour la saison à venir. Avis aux intéressés!

En continuant, ma route, une robe émeraude m’a ensorcelée. La designer de la magnifique pièce en question, Anatasia Lomonova, m’a présentée les différents morceaux de sa collection automne/hiver 2010-2011. C’est à peine si je l’écoutais tellement tout mon être était envouté par la robe (j’étais carrément en train de me créer un scénario à la Sex in the City!). Bref, c’est une demoiselle très sympa, sans prétention. Elle pratique son métier depuis environ 4 ans. Elle m’a confiée que ce n’est pas toujours facile et glamour à Montréal la vie de modéliste. Le Québec ne possède pas un large bassin de consommateurs de mode. « The lifestyle and the quality of life in Montreal is awesome, but it’s not that easy for my business ». Hey Anatasia, you can’t have your cake and eat it too! J'ai pris rendez-vous avec elle. Je vous montrerai la robe.

Ciao!

SMM jour 2: Sex Appeal

Photo par François Roy

JT disait il y a quelques années « I’m bringing sexy back, yeah! ». Eh bien! les créateurs qui présentaient aujourd’hui se sont aussi passés le mot, mais cette fois-ci, avec une p’tite touche trash!

Exhibit A: Dinh Bà
Le créateur de l'étiquette Ding Bà nous en a mis plein la vue. Sa collection Automne/Hiver 2010 était un hymne à la femme fatale destroy. Les mannequins paradaient sur la passerelle cheveux ébouriffés, maquillage austère, plumes, accessoires clinquants et tissus scintillants. Le tout jumelé à des collants déchirés pour polir un look qui a de la gueule. Le résultat est réussi!

Photo par Jimmy Hamelin

Exhibit B : Bodybag by J.U.D.E
Judith Desjardins, la designer de la marque, nous a ébloui. Pour la division Bodybag, on nous plonge dans une atmosphère sensuelle avec des vêtements de style boudoir enrichis de tailleurs rigides et structurés.

Chez J.U.D.E (Justified Unique Design Experience), la modéliste rend hommage au défunt Lee Alexander McQueen avec des robes sublimes ornées d’énormes corsages en plumes dignes de Lady Gaga! De toute beauté!

photo par François Roy

Exhibit C: Ève Gravel
Pour clore une soirée bien chargée, rien de moins que la coqueluche des jeunes designers d’ici, Ève Gravel. Elle ne nous a certainement pas déçus avec son style Brit made in Québec. Elle nous a présenté une Catwoman des années 40 téléportée dans les années rock n’ roll des années 80 et modernisée pour être dans l’air du temps de cette nouvelle décennie. Les mistigris de Mademoiselle Gravel se déhanchaient sur le catwalk vêtues de corsages embellis d’empiècement en paillettes, de jupes volumineuses et de robes aux imprimés félins; le tout agrémenté de ceintures cloutées, de gants en cuir, de bérets noirs et de combat boots. Miss Gravel, mission accomplie!

photos par François Roy

Semaine de la Mode à Mtl

photo prise par Frédéric Auclair

La 1ère journée de la 18ème édition de la Semaine de la Mode de Montréal s’est amorcée en grand. Hier au Marché Bonsecours, on a célébré le retour de Nadia Toto et on a salué la découverte de Mélissa Nepton. Parmi les grands habitués : Christian Chenail, Marie St-Pierre et Helmer. Mon coup de cœur? Le défilé de Helmer. Cette année, le styliste avait initialement choisi de ne pas faire partie de la programmation de la SMM. Toutefois, à la dernière minute, et suite à la tragédie survenue dans son Haïti natale, il s’est joint à l’association « Handicap International » pour organiser une collecte de fonds par le biais d'un défilé haut en couleurs, bref un défilé signé Helmer avec ses couleurs vives, ses tissus riches et son remarquable patchwork. À cette cause, se sont joints Geneviève Borne, Angelo Cadet, Anne-Marie Withenshaw et bien d’autres.

Le designer nous a confié qu’il organisera un défilé à son atelier sous peu. Je vous tiendrai au courant.

En parlant de spectacle haut en couleurs, je vous invite à faire la connaissance de Tony et de sa copine! Tony a paradé lors du défilé de Helmer.